2ième PARTIE

Le matériel

 

Préambule :

Dans la partie qui va suivre, nous allons essayer de voir ensemble le matériel à utiliser pour la pêche de la DAURADE du bord et en bateau ;(pour le surf casting, je laisse le soin à une personne plus qualifié que moi de vous faire un topo sur le matériel et les montages à utilisés si cela intéresse quelqu’un).

Comme pour la partie précédente, les avis divergent parfois sur le matériel à utiliser c’est la raison pour laquelle ce que je vais vous dire n’est pas une généralité mais un conseil que je vous donne , de part mon expérience pour mieux pêcher nous dirons…

- ce qu’il faut se rappeler c’est que nous avons à faire à un poisson méfiant, de ce fait, il va nous falloir déjouer cette méfiance et pour y parvenir cela passe par le matériel (et le montage) que l’on va utiliser.

- a) les cannes

(anneau titanium doré carbone)

- -du bord : une canne de 3.60m suffit pour la pêche de la dorade dans les canaux mais pas moins de 3.60m.

- pour une pêche d’un ouvrage tel les digues je conseillerais de choisir une canne de 3.90m minimum(style canne à carpe), voire une canne de surf léger en 4.20m car il faut parfois atteindre certaines distances pour toucher le poisson, j’en ai déjà eu la preuve.

Nous avons à notre disposition de nos jours, dans le domaine de la pêche, des matériaux issus pour la plupart de l’aérospatiale qui ont révolutionnés notre loisir préféré en terme d’efficacité,de souplesse,de légèreté,de puissance de glisse et de corrosion , je pense bien sur au carbone, au titane (titanium), au silicium etc.… je pense qu’il ne faut pas s’en priver, ses technologies sont un plus pour nous pêcheurs et je pense qu’il faut y mettre le prix.

Pour la plupart d’entre nous, nous choisirons une canne d’action semi-parabolique (2/3 de la canne travaille) d’une action pouvant supporter jusqu'à 100 gr (3lbs).

 

- en bateau : On choisira une canne plus courte, car les distances à atteindre soins moindre et pour une question pratique on choisira une canne dont l’encombrement est moindre. La tendance est aux cannes de 2.70M.On choisira la même technologie que pour les cannes de bord.

Dans les 2 cas, on choisira des anneaux de nouvelles technologies, en SIC ou en TITANE, ils sont plus cher mais bien plus résistants à la corrosion et assure une glisse parfaite (éviter les anneaux en céramique)

(anneaux sic)

Pour les cannes, demandé conseil à votre revendeur, car il existe plusieurs sortent de carbone qui vont faire varier le prix de façon importante. Tout dépend de la façon dont la canne à été travaillée. De plus, comme tout produit marketing on paie la marque.

Les composites de carbone (à éviter), les carbones simple spire, les carbones à spire croisés, les carbones haut module etc…..

b) les moulinets

Je ne rentrerais pas dans les détails, mais je dirais simplement qu’à l’identique des cannes, on utilisera les nouvelles technologies ; les moulinets aujourd’hui sont de véritables bijoux de précision.

Capacité de 200/250m en 35/100è

Frein micrométrique avant, débrayable etc…

Ratio élevé 0.90 et + au tour de manivelle

Anti-retour infini

Optionnel : 2 bobines çà sert toujours

Il faut trouver le compromis entre robustesse, fiabilité et poids qui est très important car le moulinet joint à la canne doit former un ensemble homogène( sur une canne que l’on acquiert pour un critère de légèreté par exemple (300 gr pour certaines cannes en carbone) on ne va pas adapter un moulinet de 800 gr sinon surpoids et perte de l’équilibre et de l’homogénéité de l’ensemble, il faut trouver le bon compromis.

c) le fil

En corps de ligne :

On choisira un monofilament de qualité, au maximum 35/100è, on peut descendre en dessous de nos jours, car les monofilaments nouvelle génération sont vraiment de qualité et affiche des résistances accrues . Mais attention, les résistances affichées sont parfois trompeuses et fausses, une enquête est en cours pour démontrer les capacités réelles des fils.

Pour ne pas se tromper, vous pouvez choisir un monofilament au norme IGFA, sans rentrer dans les détails, c’est comme un label de qualité (AOC).

Le monofilament doit avoir un faible coefficient de mémoire (élasticité), une glisse parfaite (traitement de surface), un traitement anti-reflets. Vous savez, de toute façon, le fil c’est comme les femmes, il faut en essayer plusieurs avant de trouver la bonne Là aussi, pas de généralité, chaque pêcheur à son fil fétiche.

Il existe des monofilaments de très bonne qualité sur le marché et je ne vous apprendrez pas que la qualité çà se paie.

En ce qui concerne la couleur, rien de spécial à condition de ne pas tomber dans l’excès, éviter selon moi les couleurs fluo ( bien que j’ai déjà vu des fils spécial Daurade orange fluo ; pour une plus grande visibilité disent-ils !!!! quand on sait qu’on à a faire à un poisson méfiant et qu’on utilise un fil quasi-invisible en bas de ligne il y a de quoi rester perplexe devant de telles affirmations) donc pour moi, à éviter. Choisissez un fil teinter dans la masse ( vert/bleu/gris/blanc)

En bas de ligne :

On fera une nouvelle fois appel aux fils newtechs qui ont révolutionner le monde de la pêche je veux bien sur parler des fluorocarbones

Ces fils ont la particularité, d’avoir un indice de réfraction proche de celui de l’eau ce qui les rends quasiment invisible dans l’eau .Si je me souvient bien, indice de réfraction de l’eau à 1.33 et indice des fluoros de bonne qualité s’approchant des 1.45.Attention aux fils dit fluoro de type coating qui ne sont pas toujours des fluorocarbones. Renseignez-vous bien, de toute façon c’est un fil que vous paierez très cher mais qui est devenue INDISPENSABLE.

Le bas de ligne aura un diamètre plus faible que le corps de ligne pour des raisons de finesse bien sur mais pour éviter de tout laisser au fond lorsque l’on s’accroche

D’autre part, respecter une cohérence entre le corps de ligne et le bas de ligne : si l’on a en corps de ligne un monofilament en 35/100è donné pour 10kg on ne vas pas mettre un monofilament en bas de ligne donné pour 12 kg même si c’est du 30/100è, vous comprendrez aisément pourquoi

 

d) la plombée

Elle va variée selon si on pêche du bord ou en bateau, selon le lieux et les conditions de pêche, elle va dépendre aussi du matériel utilisé, et parfois de la nature des fonds et de divers facteurs qui peuvent intervenir lors d’une partie de pêche.

Plomb olive exclusivement, parfois autres (voir par la suite dans la partie montage)

Dans las canaux, nous avons à faire au courant, beaucoup plus marqués qu’à la mer ( changement toutes les 6 heures si la météo est clémente), de ce fait nous utiliserons du 100 gr sur des forts courants et 80 gr sur des courants plus faibles, car il ne faut pas se leurrer, on pêche mieux en 80 gr, le plomb roule d’avantage dans les petits courants.

Du bord (digue), tout dépend de la qualité de la canne, on pourra balancer loin du 60grs pour une meilleure pêche car plus le montage est fin en soi meilleure sera la pêche.

Cependant, dans 80% des cas, du bord, nous avons des impératifs de distance. En effet, même si le poisson n’est pas très éloigné de la côte, vous verrez en calant plus large soit vous toucherez davantage de poissons, soit la taille du poisson sera supérieure. De ce fait, on utilisera du 80gr voire 100 gr dans certains cas pour atteindre des distances supérieures. Parfois du 120 grs pour les cannes de surf léger ; dans certains cas le gain de distance (le poisson se tenant au large), compensera le manque de finesse du montage.

En général, nous irons à la pêche avec au minimum trois cannes avec des capacités différentes, et on cherchera le poisson par exemple sur une canne pas très loin en 60 grs, une plus éloignée en 80/100 gr et une large en 100/120gr

Ensuite on adapte selon les résultats, mais comme l’on aura certainement mis un appât différent à chaque canne il faudra d’abord prendre le soin de vérifier que ce ne soit pas l’appât qui soit primordial plutôt que la distance (donc sur une canne de bord par exemple qui ne frappe pas, on mettra le même appât que la canne qui touche , si il n’y a pas de résultats c’est donc que c’est la distance qui joue)

Par vent de face, on mettra du plomb consistant 100 gr pour atteindre de bonne distance de pêche, de même que part fort courant.

Par vent arrière,(nord nord-ouest au tunnel), on pourra pêcher en 60gr car on atteint plus facilement les distances raisonnables

En bateau, on pêchera moins plombé que du bord, car il n’est pas primordial d’atteindre des distances importantes 60 grs semble un bon compromis parfois 80 gr lors de fort courant d’EST.

Dans les étangs littoraux, en bateau, on pourra descendre en grammage de plomb, car il y a très peu d’influence des courants, en règle générale 40-50grs mais parfois moins cela mais arrivé de descendre jusqu’à 20 grs et là il faut bien surveiller les cannes car ça part vite. Ces lieux étant dénué de courant, le poisson engame l’appât, et part du long mais si le montage est trop (lourd) le poisson à un moment ou un autre dans sa tirée va relâcher l’appât donc petit plomb.

 

 

Petit conseil :

Pour éviter les loupés fréquent sur les rushs des Daurades, je vous conseille d’élaborer 1.50m environ au dessus du plomb un arrêt coulissant.

De ce fait quand la Daurade engame l’appât et part avec votre fil d’un coup, l’arrêt va venir buté dans le plomb, la Daurade dans son rush va être stopper dans sa progression par cette nette résistance et se ferre parfois toute seule ( a essayer lorsque les Daurades prennent du long)

Sur les fonds d’algues, (étangs littoraux), car le poisson ne se cantonne parfois que dans ces fonds on utilisera un petit plomb pour rabaler moins d’herbe mais on utilisera aussi un montage différent que nous verrons un peu plus tard.

On peut utiliser du sucre pour servir de plombée, dans sa descente celui-ci fond et l’appât se pose délicatement sur l’herbil( çà marche très bien, je l’ai essayer mais je ne pratique pas car il faut beaucoup de sucre).Dans le même registre on a le fil soluble.

e) l’hameçon

(hampe courte, large, palette ,renversé ,pointe rentrante, fort de fer)

L’hameçon utilisé va dépendre bien sur de la taille du poisson, de l’appât utilisé

Pour la Daurade, on va dire de 300 gr à 4kg et plus, on va utiliser des hameçons allant du n°2 AU n° 3/0.

N°2 pour du poisson de 300gr

N°1 pour du poisson de 500gr

N°00 (je ne sais pas si on en trouve encore) et N°1/0 pour des poisson de 800 grs à 1.5kg

N° 2/0 et plus pour le poisson de 2 kg et plus.

Ces chiffres sont en fait des estimations approximatives ( rien de formel)que j’ai élaborés pour aider les néophytes en la matière. Il faut adapter la taille de l’hameçon à celle du poisson. On peut-être amener à changer la taille de l’hameçon plusieurs fois lors d’une partie de pêche, si le poisson est mélangé « on le verra lorsqu’on décrochera ou lorsque l’on manquera beaucoup de poisson »

De même, il faut surveiller la pointe de l’hameçon souvent quand on prend du poisson car la Daurade avec sa gueule pavée peut dépointé celui-ci y compris sur un seul ferrage et là, si on ne change pas d’hameçon peut s’en suivre des décrochés et des loupés à la pelle. CHANGER L’HAMECON SOUVENT LORS DES PRISES

Pour la pêche à la DAURADE, on utilise en règle générale des hameçons à pointe rentrante, certains préfère les pointes droites pour des raisons personnelles. Chaque pêcheur à sa marque et son type d’hameçons. Il n’y a pas de généralités mais il y en à bien sur qui sont bien meilleurs que d’autres ( et souvent plus cher), mais comme je le dit souvent, quand on veut de la qualité, on y met le prix et la qualité sa paie toujours.(pour des conseils sur les bons fils,hameçons du marché etc…venez le soir sur le chat de PECHEMED, car je ne citerais pas de marque dans le dossier.

En règle générale, on utilisera hampe courte, pointe rentrante, grande ouverture, à palette et renversé (conseil sur le chat), ensuite Carbonne ou bronzé ou inox (bientôt interdit car les sucs des poissons n’arrivent pas à l’éliminer lors des décrochés d’où la mort du poisson) c’est un choix. Pour moi, les bronzés sont fragiles et la pointe se tord facilement ; l’inox est cassant et est nuisible au poisson, les bleues à truites sont très bons mais aussi très fragiles, il faut donc les changer très souvent, nous verrons dans la partie 3 dans quels cas les utilisés, le mieux semble le carbone( conseil sur le chat). On essaye toujours pas mal d’hameçons avant de trouver un correct et qui nous plaise. Certains, sont affûtés chimiquement ce qui leur confèrent un piquant hors normes(le prix aussi).

Il existe 2 types d’hameçons le fort de fer et le fin de fer( pour ceux qui l’ignore on va résumer en disant que c’est l’épaisseur de l’hameçon de la pointe à la palette. Sur du gros poissons, on utilisera uniquement du fort de fer pour des questions de solidité.

Pour du poissons portions et plus on utilisera un compromis entre le fort de fer et le fin de fer.

On utilisera le fin de fer, en relation avec des appâts fragiles où difficiles à aiguiller sur le fil.( vers de sable…).

 

A SUIVRE

 

3 è partie

Les montages et les appâts à utiliser.

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