Le loup en surf casting par mer agitée

 

 

 

Introduction

 

Par mer calme, alors que l’on recherche surtout les sparidés (daurades, marbrés, sars…) la prise de loups en surf casting est relativement accidentelle et les sujets pris sont souvent de taille modeste.

Les loups de belle taille, même si ils fréquentent les plages de manière régulière, n’y font que de brefs passages, le plus souvent en suivant les bancs de poissons qui leur servent de proies. Ces poissons sont alors peu enclins à se nourrir d’un vers posé sur le fond.

En utilisant des appâts plus sélectifs, on arrive à piquer de temps à autre un beau poisson attiré par une sardine entière ou une petite seiche entière, mais cela reste toujours épisodique. La meilleure façon de rechercher les loups en surf casting régulièrement est de les pêcher quand ils se nourrissent sur les plages.

 

Quand la mer remue les loups recherchent les fonds peu importants afin d’attraper au passage toutes les proies désensablées par le courant (crabes, vers et coquillages) ainsi que les petits poissons déstabilisés par la force des rouleaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les conditions météorologiques

 

Le pêcheur de loup en surf casting a l’œil rivé aux prévisions météo en permanence, ce sont les coups de vent de sud, sud est qui sont les plus intéressants.

 

On va distinguer trois moments dans l’évolution météorologique :

 

Le levant

Comme son nom l’indique, c’est le moment où la mer se lève, l’eau est en général encore assez claire avec quelques taches de sables qui se forment en fonction des courants.

En général le courant n’est pas encore très fort.

C’est un moment assez court, dont il faut profiter, le poisson est souvent très actif dès les premières rafales de vent, la pression atmosphérique change, leur annonçant qu’il est temps de passer à table.

Il arrive (c’est souvent le cas au printemps) que la situation n’évolue pas, et que le vent ne dépasse pas force 3, la houle ne se levant pas. Dans ces conditions mieux vaut pratiquer d’autres techniques que le surf lourd :

- pêche aux leurres dans les petits rouleaux du bord

- pêche à roder (muni d’une canne buldo ou surf léger avec plombage petite olive de 30 à 100 grammes en fonction du courant) On va prospecter les zones de remous et les courants du bord. Avec cette technique c’est le pêcheur qui est actif et mobile et recherche le poisson, mais ceci pourrait faire l’objet d’un autre dossier.

 

Le coup de mer

 

Nous y sommes, la mer remue et le vent souffle, la couleur de l’eau oscille entre le gris clair et le marron clair, le sable est remué, il est partout en suspension dans l’eau. Dans ces conditions il faut être au bord de l’eau et attendre le passage des poissons, les bancs se déplacent en longeant la côte, nul doute qu’ils finiront par tomber sur nos cannes.

   

Contrairement au levant ou au tombant dont nous allons parler, la pêche est nettement moins régulière, ça peut être tout bon ou tout mauvais. Dans ces condition, il m’est déjà arrivé de réaliser de belles pêches après plusieurs heures de longue attente sans touches.

 

 

Si le vent monte trop et que les conditions ne deviennent plus pêchables, plusieurs solutions s’offrent à vous :

- tout plier et attendre une accalmie

- changer temporairement de technique et aller se caller dans un endroit plus protégé, une embouchure par exemple. On pourra alors pêcher aux leurres, au vif (flotteur) ou en plombée en laissant dériver ses appâts sur le fond (si le fond est propre). Dans certaines embouchures suffisamment larges et dont le fond est sablonneux on pourra conserver la même technique du surf lourd.

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                                                            

 

 

Le tombant

Le moment que tout le monde attend, le moment où le vent « casse », où le vent tourne, et souffle de la terre vers la mer. C’est à cet instant qu’il faut être au bord de l’eau. Je me rappelle les nombreuses  nuits où j’ai mis mon réveil au milieu de la nuit afin de pouvoir profiter de ce moment tant attendu.

La mer est le plus souvent troublée, rendue presque opaque par le sable en suspension et les tonnes d’eau douce qui se déversent des embouchures, ces décrues sont un bienfait pour les pêcheurs de plages. Les poissons poussés vers la mer par ces eaux boueuses se retrouvent sur les plages et profitent de la masse de nourriture qui leur est offerte sur un plateau.

N’ayez pas peur des eaux troubles, les poissons y sont habitués, ce sont souvent les meilleures conditions de pêche.

En fonction de la force des décrues, il faudra s’éloigner plus ou moins des embouchures pour ne pas pêcher dans de l’eau trop douce. (Ceci est une question d’appréciation, avec l’expérience on voit vite si l’on doit se rapprocher ou s’éloigner de l’embouchure)

 

      

 

La Houle

 

J’ai habité de nombreuses années sur la plage, à Palavas les flots. J’ai observé occasionnellement des rentrées de houle (pas de vent ou vent de terre, le plus souvent du nord est) et bien ce sont pour moi les meilleures conditions de pêche, ceci se produit quand une grosse dépression se situe plus à l’est mais que le vent ne rentre pas sur notre poste de pêche.

 

Ces conditions sont particulièrement pêchantes : La mer remue au fond, les vagues ne sont pas crées par le vent dans la couche d’eau superficielle. Ces vents froids excitent l’appétit des poissons qui doivent préparer le frai.

 

 

Les postes de Pêche

 

La détection des bons postes de pêche est la clé de la réussite, on peut lancer un beau morceau de vers de chalut sur un superbe montage à plus de cent mètres, si il repose sur un banc de sable, dans 50 cm d’eau c’est l’échec assuré.

Les loups vont rechercher principalement deux choses : les trous et les courants.

Les courants parce qu’ils vont y happer au passage les proies arrachées au sable par la force des éléments déchaînés. Les trous parce que c’est là que la nourriture est stockée, acheminée par les courants. Beaucoup de poissons y attendent la gueule ouverte leur repas.

Pour repérer les bons postes, il est idéal de bien connaître les fonds des plages sur lesquelles on va pratiquer, une reconnaissance avec masque et tuba est incontestablement la meilleure façon d’arriver à prévoir où l’on devra tendre ses cannes. Attention les fonds changent à chaque coup de mer, les trous et les bancs de sable se déplacent.

 

 

 

 

                                      

 

Avec un peu d’expérience, il n’est pas très difficile de repérer ces variations du fond. Il suffit de bien regarder comment se comportent les vagues, la couleur de l’eau…

Les vaguent se brisent en général sur les bancs de sables, quand un vague déroule comme si elle allait se briser puis s’amortie brusquement, c’est qu’il y a présence d’un endroit plus profond. On verra également que les postes les plus profonds sont remarquables par le fait que ces zones sont moins chargées de sable en suspension.

Quand on observe un fort courant latéral (la majorité des cas) il faut chercher les zones de remous, les contres courants…

Suivant les plages, les trous peuvent être situés très près ou très loin du bord. Il faut s’adapter et pêcher en conséquence.

Pour ce type de pêche, il ne sert à rien de venir sur un poste parce du poisson a été pris un mois avant. En un mois, la physionomie du fond peut avoir complètement changé et les poissons seront actifs à 800 m de là. (Chose que j’ai souvent vérifiée).

 

 

 

Le Matériel

 

Par mer calme, on utilise un matériel de surf léger : les cannes doivent pouvoir lancer des lests entre 60 et 100 grammes. Par mer forte les conditions de pêche nécessitent un matériel plus robuste et puissant :

 

La canne

De 4,20 mètres à 4,50 mètres, de préférence à emmanchement pour plus de robustesse et de nervosité, d’une puissance comprise entre 100 et 200 grammes elle doit pouvoir lancer correctement un plomb grappin de 150 grammes accompagné d’un appât de belle taille. Je préfère utiliser des cannes à action de pointe, pour la distance et la précision des lancers. On la préfère en carbone pour la légèreté et la nervosité, mais on trouve également des cannes en matériaux composites qui permettent de s’équiper à un moindre coût.

 

 

Le Moulinet

Il doit posséder une bonne contenance, c’est une pêche où l’on va lancer loin en s’avançant souvent dans l’eau, ainsi en comptant que la canne est plantée dans le sable un peu en retrait des premiers rouleaux, il n’est pas rare de pecher à plus de 150 mètres de l’appât

un enroulement croisé du fil est un avantage pour la distance de lancer.

Le moulinet doit également être robuste, la présence de nombreux roulements à bille est un plus pour sa longévité et sa douceur d’utilisation.

 

Le support

Comme support de cannes l’idéal est d’utiliser des piques en alu d’un mètre cinquante (la hauteur permet de bien passer au dessus des rouleaux du bord et d’éviter ainsi les algues qui s’accumulent souvent dans les premiers mètres, ainsi que les vagues qui cassent sur la bannière.

On peut également utiliser un trépied, en ce qui me concerne, je ne l’utilise que par mer calme, dès que ça bouge fort, je préfère écarter mes cannes le plus possible et surtout avoir le fil dans l’axe de la canne, ainsi on évite bien des désagréments (travail du courant et des vagues plus important sur la bannière et le fil immergé, gros poisson qui pendant le combat se prend dans le fil des autres cannes).

 

L’habillement

 

Les Waders

Ils sont indispensables dans 95% des cas. Je préfère nettement le néoprène que le pvc pour l’isolation et le confort. Le pêcheur est souvent obligé de rentrer dans l’eau sur les plages ou le fond descend très lentement. Même quand on ne doit pas rentrer dans l’eau, les waders protègent des embruns et de la pluie.

 

Le ciré

On ne peut pas s’en passer, enfilé par-dessus les waders, il empêche l’eau de s’infiltrer quand une vague plus haute que les autres nous surprend. Il protège également de la pluie et isole du froid.

 

Protection contre le froid

Pensez au bonnet, polaires, et gros pulls quand il fait froid. J’ai bien souvent réalisé mes meilleures pêches au mois de décembre dans une eau à dix degrés (la température de l’air oscille entre 0° et 5° de nuit. Un accessoire intéressant à ne pas négliger pour les pêches hivernales : les gants en néoprène.

 

Le Chariot

Il est facultatif, mais dans certaines conditions soulage le dos quand on doit accéder à des postes de pêche situés à grande distance à pied.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les appâts

 

- Les coquillages

 

Les coques rouges

Très bon appât à gros poissons, il faut utiliser les plus grosses fraîches ou congelées

 

Les couteaux

Appât le plus utilisé par les pêcheurs avec le vers de chalut, peut être utilisé frais ou congelé

 

 

Les amandes

 

On les achète en poissonnerie, l’amande n’a pas la côte auprès des pêcheurs, serais-ce à cause de son prix modique ? Cet appât est à l’origine de beaucoup de mes prises, pour moi cela vaut le couteau. Vu le prix il vaut mieux l’utiliser fraîche que congelée.

 

Les myes (lutraires)

Le must, difficile à se procurer, il faut soit la ramasser après les coups de vent, soit en plongée

Je l’ai peu utilisé, mais j’en ai été très satisfait presque à chaque fois. C’est un appât très sélectif, on pêche avec le siphon qui est très dur et de grande taille. Supporte très bien la congélation.

 

On peut se procurer facilement des coquillages en les ramassant après les coups de vent. En principe la mer «  rejette »  environ deux jours après le coup de mer quand le vent de terre souffle assez fort et que l’eau est redevenue plate. Ainsi on trouvera des coques rouges, couteaux et quelques myes, il arrive de trouver des bibis à l’occasion. Ces appâts peuvent être congelés pour les prochains coups de marin. Il ne faut pas hésiter à parcourir plusieurs kilomètres le long des plages pour trouver la zone de rejets

A certaines occasions, il m’est arrivé de ramasser en deux heures de quoi pêcher toute la saison sans acheter d’appâts.

 

- Les vers

 

Vers de chalut

 

 

Le plus utilisé, depuis une dizaine d’années, c’est l’appât des loups record. Il est utilisé en petits morceaux qui doivent recouvrir l’hameçon. Appât très efficace de jour comme de nuit, c’est même devenu l’appât exclusif de nombreux pêcheurs qui cherchent le loup en surf casting. Malgré sa petite taille, cette esche est capable de séduire des loups de plusieurs kilos.

Il est aussi efficace frais que congelé, il suffit de le saler très légèrement avec du gros sel pour qu’il reste ferme (une pincée de gros sel suffit), il prend alors une coloration noire.

Il a quand même quelques inconvénients. Le premier, son prix élevé, à l’heure actuelle un vers de chalut de belle taille coûte entre 16 et 20 €. On peut relativiser son prix en se disant qu’avec un vers on peut réaliser une dizaine d’eschages, à deux euros le morceau de vers, ça reste cher. De plus dans certaines conditions d’autres appâts sont plus pêchant, en particulier quand les petits poissons sont présents sur le poste de pêche, c’est un appât qui n’est pas assez sélectif.

 

Mourrons

Il ne faut utiliser que les vers de belle taille, sinon en mettre plusieurs. Je vous conseille de demander au vendeur de vous montrer le contenu des boites et de ne pas en prendre si leur taille n’est pas conséquente.

 

Vers de sable (cordelle) et mourrons de sable (sabloon)

Ils sont efficaces, mais peu sélectifs et surtout assez fragiles

 

Vers américains

Même remarque que pour les mourrons en ce qui concerne la taille, je ne les utilise que très rarement, ils se vident vite de leur sang, sont fragiles et peu sélectifs

 

Les bibis

 

Je les utilise rarement, bien qu’ils soient efficaces sur le loup, il faut choisir de préférence les plus gros spécimens. Ils sont assez longs à escher, et dans une pêche ou la rapidité compte, (après la prise d’un poisson il faut relancer rapidement pour profiter du passage du banc) je préfère utiliser des appâts qu’on esche rapidement et qui sont moins coûteux.

 

 

- Les céphalopodes

 

La seiche

Entière jusqu’à 10/15 cm de long, plus grosse on utilisera des lanières, les viscères (très bon) ou la tête. C’est l’appât qui sélectionnera les plus beaux poissons, très utilisé à l’océan, beaucoup moins en méditerranée (avec tort). Essayez, vous serez surpris pas les résultats.

 

Le calmar (encornet)

Même usage que la seiche, est aussi efficace.

 

- Les poissons

 

Sardines

 

Bon appât, la sardine peut être utilisée en filets, entière (dure à lancer) ou en moitié (le meilleur). A saucissonner avec du fil élastique.

Est plus efficace de jour, la nuit beaucoup trop de touches de congres.

 

Anchois

Même usage que la sardine, il est plus petit et effilé que la sardine, peut être utilisé entier plus facilement.

Pour les congres même remarque que pour la sardine.

 

 

L’eschage

 

 

Les vers seront eschés avec des hameçons à longue hampe, sauf le vers de chalut pour lequel on a le choix, soit longue hampe soit forgé renversé à hampe courte (dépend de la taille du morceau).

Pour les coquillages, ligaturés avec du fil élastique. Hameçon longue hampe pour couteau, forgé renversé pour l’amande. Pour les grosses bouchées j’utilise des hameçons forgés renversés à hampe courte de 3/0 minimum (grosse coque rouge, mye, tête de seiche…)

Pour les gros appâts, qui sont également longs il faut un montage à deux hameçons réglable. (Seiche entière, sardine, anchois, grosse mye…)

L’hameçon du haut est enfilé sur le fil par l’œillet, il est rendu coulissant par un petit bout de gaine silicone enfoncé en force sur l’œillet.

 

 

La pointe de l’hameçon doit être bien dégagée, Le loup a une grande gueule, il gobe littéralement ses proies, dans une eau brassée il avale sa proie et démarre aussitôt. Le ferrage se fait tout seul, c’est pourquoi la pointe ne doit pas être noyée dans les chaires de l’esche.

 

 

 

Les Montages

 

C’est un point crucial, dans des conditions de mer déchaînée, un bon montage doit permettre à l’appât d’être présenté au poisson dans les meilleures conditions : pas d’emmêlements, pas de bridage (longue empile). Un bon montage doit permettre également quand c’est nécessaire de lancer loin (utilisation d’accroches appâts).

 

Mes moulinets sont remplis de 30/100, il est délicat de descendre en dessous à cause de l’abrasion (algues, paquets de moules en suspension…) J’utilise un arraché en 45/100 pour ne pas casser au lancer (deux fois la longueur de la canne).

C’est au bout de l’arracher qu’on va venir connecter le montage.

 

Quelques exemples de montages :

 

Classique

 

 

 

 

Pour lancer loin

 

 

 

Ce montage avec accroche appât «  impact shield » permet de gagner quelques précieux mètres lors du lancer, de plus l’appât arrive à l’eau dans de meilleures conditions, il y a moins d’emmêlements. Ce montage doit être utilisé avec des appâts de petite taille (vers, couteaux…)

 

Coulissant

 

 

 

 

L’émerillon peut ainsi être monté directement sur l’arraché, il y a deux avantages à ce type de montage :

-         comme l’empile coulisse à la traction sur un gros poisson, celui-ci arrivera au bord de plage derrière le plomb, intéressant si il y a des rochers au bord.

-         Le coulissement va permettre de régler la hauteur et la longeur de l’empile très rapidement.

 

 

La pêche

J’ai pratiqué cette pêche entre Sète et Port Saint Louis du Rhône, sur cette portion de littoral, les grandes plages de sable ne manquent pas. Cela fait environ quinze ans que je pratique cette technique avec des résultats assez réguliers et un plaisir toujours intact.

Le surf casting est une pêche d’attente, la patience est de mise si l’on veut toucher régulièrement de beaux poissons. La pêche est aussi efficace de jour que de nuit, plus que l’heure à laquelle on va pêcher, le plus important ce sont les conditions dans lesquelles ont va pratiquer : état de la mer, évolution du vent, de la houle…

La saison commence en Mars pour se terminer en décembre. Le printemps est bon, même si la mer bouge moins qu’à l’automne, il faudra profiter de chaque petit coup de vent…

La meilleure période reste incontestablement septembre à décembre, avec une préférence (en ce qui me concerne) pour les mois de novembre décembre. En effet ces deux mois sont les plus propices à la prise de gros sujets qui préparent le frai.

 

 

 


Tactique :

 

En fonction des conditions, il faut plomber entre 100 et 150 grammes avec des plombs grappins débrayables. Les cannes doivent être bien tendues, sur une belle touche le poisson dégrappine la ligne, il ne faut surtout pas ferrer, les poissons se prennent tout seul car les  montages utilisés sont autoferrant, en ferrant, on risquerai plus de décrocher le poisson qu’autre chose. Il faut prendre contact en mettant la ligne en tension normalement.

 

Pour chaque partie de pêche il faut pouvoir s’adapter rapidement aux conditions :

 

-         en cas de forte présence d’algues, il ne faut pas hésiter à se déplacer, quelques centaines de mètres peuvent souvent vous sauver la partie de pêche.

-         Si présence de petits poissons ou crabes qui grignotent les appâts sans touches, ne pas hésiter à mettre une bonne bouché qui restera longtemps en place (morceau de seiche)

-         Prévoir un équipement qui permet de résister aux rudes conditions climatiques, pour réussir dans ce type de pêche, il ne faut pas avoir peur de la pluie.

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette pêche est sûrement celle qui permet de prendre des gros loups le plus régulièrement en fonction du nombre de sorties dans l’année, dans ces conditions, n’hésitez pas à relâcher les petits sujets, un loups de 500 grammes parait bien ridicule dans un sac quand dix minutes après on en prend un de 4 ou 5 kilos…

 

Amusez vous bien, et si certaines choses ne sont pas claires, n’hésitez pas à poser des questions sur le forum…

 

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