3è PARTIE : LES MONTAGES ET LES APPATS

 

 

 

Dans cette partie, nous allons essayer de déterminer les différents montages à utiliser (les plus utilisés) pour la quête de notre belle. Nous verrons quelques petits trucs et astuces qui font parfois la différence ; ensuite nous étudierons de près le menu gastronomique de notre cher poisson : les appâts

 

 

 

 

 

                           

 

 

 

 

I)               les montages

 

Pour la pêche de la Daurade, on utilisera un montage coulissant afin que celle-ci ne sente pas, ou du moins possible, la résistance du plomb.

 

a)   le montage coulissant « classique »

 

C’est le plus utilisé dans notre région et dans l’ensemble de la Méditerranée

 

 

 

Pour ce type de montage, on utilisera un plomb olive exclusivement.

 

 

Ce plomb compris entre 40 et 80 grs généralement pourra monter jusqu’à 100gr et plus dans certains cas, certaines conditions et selon le matériel utilisé et les objectifs à atteindre (voir dossier2 Daurades pour savoir quels plombs utilisés et dans quelles circonstances)

 

La perle ou les perles de butté

Elles serviront de protections : le plomb en venant butter sur ses perles ne détériorera pas le nœud effectué sur l’émerillon souvent à l’origine des casses.

Une perle (photo perle verte) de ce type sur un montage suffit (perle à carpe)

Où bien 2 perles comme sur le schéma du dessus, celle près de l’émerillon dure et qui va englober le nœud d’émerillon et de cette façon le protéger et l’autre molle qui va amortir le choc du plomb sur la perle dure pour ne pas casser celle-ci. Si on ne mettait qu’une perle molle sue le schéma du haut, le plomb à force de venir taper sur l’émerillon va finir par faire rentrer la perle molle dans l’émerillon et donc plus aucune protection.

J’ai essayé récemment les perles ronde (perles carpes) vertes sur la photo, et je doit dire qu’elles conviennent très bien.

Leurs buts est de protéger, mais aussi si elles n’y étaient pas le plomb viendrait buté dans l’émerillon et à force se coincerait dans le nœud et là finit le montage coulissant et les Daurades sentiraient de suite la résistance du plomb.

 

Cela peut sembler un détail pour certains, mais ne les négliger pas car croyez moi, cela a son importance.

 

Le nœud de raccord entre le corps de ligne et l’émerillon, lui aussi à son importance :

Ce schéma vous montre comment bien l’effectuer.

 

Ensuite vient l’émerillon (N° 4 en général).Soit émerillon à agrafe comme sur le schéma du haut pour un changement plus aisé de bas de ligne.

 

Soit émerillon baril,

  De type « rolling », c’est celui que j’utilise désormais car avec son effet rolling, tournant sur lui même, supprime nettement l’effet du vrillage du fil.

 

Ensuite vient le bas de ligne, maximum 30/100è en fluorocarbone

Et j’insiste sur la longueur du bas de ligne car elle est vraiment l’élément primordial du montage. N’hésitez pas à allonger la taille de vos bas de lignes (1.20 m à 2 m ).Je dirais 1.20m à 1.50m du bord et jusqu’à 2m en bateau.

Selon certains appâts, nous serons amenés à diminuer le diamètre du bas de ligne (nous le verrons avec la partie appâts).

 

L’hameçon doit être monté dans les règles de l’art c’est à dire le fil côté courbe intérieure .Du N°2 au N°2/0 tout dépendra de l’appât utilisé et de la taille du poisson recherché ou présent sur notre zone de pêche (cf. dossier2 et partie appâts).

 

 

b)   le montage coulissant « en dérivation »

 

 

Il est moins utilisé que le précédent, et pourtant il s’avère tout aussi efficace.

Le montage consiste en fait à séparer le plomb du cors de ligne par l’intermédiaire d’un émerillon baril. Quand le poisson engame, il part avec le bas de ligne et de ce fait le corps de ligne glisse par le trou de l’émerillon baril proposant à notre poisson peu où pas de résistance ( encore moins de résistance que le montage coulissant classique) : à utiliser sur des poissons difficiles.

 

Pour le plomb nous choisirons un plomb poire où un plomb montre  

 

 

 

plomb poire.                                     Plomb montre

 

                                           

 

 

 

 

II)          Les appâts

 

Les appâts constituent la plus grosse partie de la réussite d’une partie de pêche.

En effet, nous savons que notre belle dispose d’un régime gastronomique très large mais encore faut il avoir le bon appât au bon moment ; et oui, vous le remarquerez souvent, elle mange de tout mais jamais tout à la fois lors d’une même journée en règle générale. La Daurade est très sélective parfois dans ses choix : un jour elle va taper sur 2,3 appâts et l’autre jour sur un seul qui peut varier d’une partie de pêche à l’autre, et c’est souvent cet appât qui vous manque et qui vous fait dire « j’y suis aller mais je n’ai rien fait » et pourtant, souvent, elles étaient là.

 

 

 

Présentation des appâts

 

 

 

Je vais vous présenter les différents appâts utilisés pour la pêche de la Daurade. Il faut savoir que tout ses appâts constituent un véritable régal pour notre chère Daurade, il faudra juste essayer de déterminer le goût du jour de notre belle

Nous allons regrouper l’ensemble des appâts à utilisés sous trois grandes familles :

 

 

.les vers marins

 les coquillages et autres bivalves

.les crustacés

.

Tout d’abord il faut savoir qu’il faut garder du mieux possible les appâts dans un état de fraîcheur irréprochable et ce pour améliorés nos résultats.(glacières indispensables).

Si l’on pêche en bateau, faire attention aux produits que l’on touche (essence, WD… etc.…), se laver les mains avant d’escher les appâts car le poisson cette odeur ,je peux vous confirmer qu’il la sent et il aime vraiment pas çà.

Une règle à retenir et qui à fait ses preuves : «  GROS APPÂT GROS POISSONS ».N’hésitez pas sur une de vos  cannes à mettre un appât conséquent, çà fait parfois la différence, on à des surprises .L’appât étant gros, les petites touches du départ sont parfois remplacés par un gros départ, la grosse royale ayant été attirée par le remue-ménage des petites Daurades qui n’arrivent pas à engamer l’appât trop conséquent, une belle aubaine pour notre grosse royale.

 

 

a)    Les vers marins

 

Ce sont les plus utilisés, car ce sont les plus pratiques et ceux qu’on trouve le plus facilement chez les détaillants de pêche.

 

Le vers de chalut :   

L’un des touts meilleurs vers pour la pêche de la Daurade mais aussi très apprécié du loup. Si une Royale passe par là, elle est déjà dans votre assiette. Mais, et oui il y a un mais, et c’est sont prix exorbitant qui varie selon la taille du vers que vous choisissez mais en général c’est environ 15-20 € pour un vers moyen..

Cependant, c’est un vers de 30cm environ et vous n’avez qu’à recouvrir l’hameçon pour qu’ils soit efficace. On le conserve au bulleur, et si l’on commence par couper par la queue, il paraît que celle-ci repousse.

Vers de type annelé, à très forte pouvoir attractif et qui laisse les doigts violets.

 

 

 

Royale 2.2kg bibi 1er juin2004 prise par le papa.

 

Le mourre dur et ses dérivés mourrons et mourrons de chine.

 

 

C’est pour moi et pour beaucoup le « must » des appâts, « l’appât roi » ; tout d’abord parce qu’il fait partie des préférences dans le menu gastronomique de notre belle et ensuite car il constitue un appât polyvalent dans beaucoup de circonstances aussi bien à la mer qu’à l’étang, il donne des résultats partout contrairement aux autres appâts qui sont touts aussi bons mais qui ne donnent des résultats qu’à la mer où dans les canaux.

Très bon vers la nuit, grâce à son aspect luisant accompagné parfois d’un bibi fusible.

Son utilisation optimale reste dans l’étang de Thau où je recommande de ne jamais partir sans car certains jours seul lui fait la différence laissant de côté bibi et autres vers américains…

De plus en plus difficile à trouver chez nos détaillants et dans la nature, il reste un indispensable .Le mourron de chine arrivé il y a peu d’années sur les marchés se révèle très efficaces mais il est hors de prix.

 

Un autre dérivé du mourre dur, c’est le mouron des sables « vers miracle », de type annelé, il va de la couleur rose orangé, au rouge vif on ne le trouve pas partout chez les détaillants de la région, on utilisera un bas de ligne plus fin et un hameçon fin de fer : tout simplement excellent et phénoménal.

 

 

 

 

Le ver américain ou vers sangsue.

 

                                                                 

Très apprécié des pêcheurs car il constitut un bon produit de substitution quand les détaillants non pas de mourre durs. Ce ver au aspect sanguinaire à su s’imposer ses dernières années A aiguiller sur le fil comme le précédent à l’aide d’une aiguille à locher fine avec délicatesse, essayer de ne pas trop le percer car cela lui fait perdre son sang et c’est le sang qu’il contient qui lui fait garder son aspect rosé et qui fait qu’il ne blanchit pas et soit beaucoup moins attrayant au bout d’une où deux calées. Parfois gluant et difficile à escher, on peut le mettre dans les copeaux que contiennent les boites de demi dures cela aura pour effet de le faire durcir. Très bon ver  restant cependant, pour moi, un ton en dessous du sus nommé.

 

 

Le bibi sétois

 

                                       

                                                                                                                      Bibi du cru

                                                   

                                   Bibi du commerce       

 

Encore un incontournable et ver polyvalent avec lequel nous trouverons notre bonheur aussi bien à la mer qu’à l’étang. Le bibi sétois de renommé nationale et plus donne des résultats partout sur la côte, on prendra du poisson au bibi sétois aussi bien à Marseille qu’à port Leucate c’est ce qui en fait un appât de choix d’autant plus qu’on le trouve en différentes tailles ce qui nous permettra de pêcher du poisson de 300 gr à plusieurs kilos.

Très apprécié des grosses Royales

Excellents résultats de nuit et ne pas hésiter à utiliser lorsque l’eau est teinté où trouble (bibi sur le fil / ver sur l’hameçon).Le bibi sétois c’est celui qui provient de l’étang de Thau qu’on achète au détail et non celui dans les boîtes en provenance de taÏwan où autres pays du Sud- Est asiatique. Ces derniers nommés donnent des résultats assez satisfaisants mais incomparables avec le bibi sétois, ils se percent facilement et blanchissent très vite.

A escher à l’aide d’une aiguille à vers fine, essayer de ne pas le percer pour garder tout le pouvoir attractif de son jus (comment escher un bibi sans le percer cf. topic sur le forum).Indispensable

 

 

 

les demi-dures appelés par certains escavènes (où autres)

                                                                                    

                                                                          

                                                

 

Elles constituent un excellent appât, et reste l’un des appâts préféré des pêcheurs de part son rapport qualité prix. Utilisable partout, elle reste cependant un appât fragile (difficile d’appuyer les lancers) et convoité par ce que l’on appelle ici « la vermine »(gobie/crabe/bogue…etc.…).De plus, si le poisson est mélangé, elle attirera davantage les petites Daurades qui se jetteront littéralement sur elle.

En dehors de tout ceci, il est possible de toucher du beau poisson aux Demi-dures.

On l’utilisera dans 90% des cas 2 à 3 demi-dures sur l’hameçon (en pendant) sous un bibi où sous un ver plus conséquent aiguillé sur le fil.

 

 

Le ver de tube

 

                 

                                               Vers D’anémone

 

Egalement difficile à trouver, il reste un appât terrible pour la Daurade Son aspect, son odeur et sa consistance (ferme) font de lui un appât de tout premier choix pour la quête de notre belle.

Il en existe de plusieurs sortes, vers de tubes , vers d’anémone, vers caniche..etc…

 

Le vers de sable

                                     

 

Vers très fragile et parfois difficile à conserver mais au combien efficace, on en trouve dans très peu de magasin mais le mieux c’est de les faire soit même aux abords des digues .C’est le vers de référence  en plage en début de saison sur la Daurade et autres sparidés. Très fin, il reste de ce fait difficile à escher : on utilisera une aiguille à ver très fine d’une part et ensuite on optera pour un bas de ligne plus fin qu’à l’accoutumé en 20/100è et un hameçon fin de fer (hameçon à loup par exemple).Certains l’esche sur l’hameçon en pelote mais je trouve que c’est beaucoup moins efficace. Pêche fine par excellence, il faudra, par rapport au montage, bien travailler son poisson.

 

Les autres ver du marché

 

 

 

Il existe beaucoup d’autres vers sur le marché à différents prix,(et des nouveautés à tester) qui prennent du poisson mais je ne les développerais pas ici car si vous n’avez pas prix du poisson avec les ver nommé au dessus vous n’en prendrez pas avec le reste.

 

 

 

B) Les coquillages et autres bivalves

 

 

La deuxième famille qui rentre en jeu dans les mœurs alimentaires de la ROYALE et bien c’est celle des coquillages. Il en existe des multitudes et je pense qu’elle ne rechigne sur aucun d’entre eux où presque mais je vais vous présenter les principaux et ceux avec lesquels on peut pêcher

 

 

Le Couteau

 

                             

 

Utilisable avec où sans sa coquille (langue uniquement photo de droite), cela dépendra du poisson recherché et de la taille du couteau, il constitue un des coquillages favoris de la Daurade qui aime fouiner sur les bancs de sable à la recherche du précieux sésame .

Utilisable à la mer et dans les canaux, il est un très bon appât pour la nuit de part sa couleur et attire d’autres espèces nobles comme le bar.

On en trouve chez les détaillants où bien on peut les faire soit même (gros sel où baleine) .Facilement congelables après les avoirs ébouillantés quelques secondes, il est conseillé dans avoir toujours quelques uns en réserve..

A locher avec une aiguille à couteau si on utilise que la langue et avec une aiguille à sardine si on veut le mettre entier avec sa coquille. A savoir qu’utiliser avec la coquille, il sélectionnera le plus gros poisson et uniquement la dorade.

On en trouve 2 sortes, le couteau de mer (plus violacé) et le couteau d’étang jaune et noir ; le second étang à mon goût, meilleur.

 

 

 

Aiguille à sardine : on enfile le couteau entier sur l’aiguille, on défait le bas de ligne de son émerillon et on passe la Gance (boucle du bas de ligne) dans le crochet de l’aiguille, ensuite on fait glisser le couteau de l’aiguille sur le bas de ligne et ce jusqu’à l’hameçon. ( pour cette technique n’utilisez que des émerillons à agrafes). 

 

 

La Coque

 

                                        

 

Autre coquillage très apprécié de notre belle, à l’odeur alléchante et aux couleurs vives, chatoyantes et attirantes. Appât consistant par excellence, elle est destiné aux poissons d’une certaine taille car difficile à mâcher pour les petits sujets. On utilisera un hameçon fort de fer et de taille plus importante que d’habitude avec un piquant hors norme (affûtage chimique).

On en trouvera chez les petits pêcheurs du coin où bien sur les chalutiers.

Possibilité d’eschage avec une aiguille à couteau. Excellente tenue à l’hameçon, elle reste un des mets préférés de la grosse royale (et des autres sparidés comme le pageot etc...).

 

 

 

La Moule

        

 

 

       

 

                           

 

On y pêche peu et pourtant ce sont elles qui nourrissent nos belles en plus grande partie. Là où il y a de la moule il y a de la Daurade.

 

 

 

 

Les voici, les fameuses filières, véritable garde-manger de nos belles et de nombreuses autres espèces.

 

 

 

                                    

 

Posées sur un fond de 25-30 mètres les filières sur lesquelles sont suspendues les " chaussettes " filet en forme de sac allongé renfermant les moules sont à une profondeur de 7 mètres.

Des blocs de béton reposant à une 30è de Mètres du fond et des bouées en surface maintiennent tendue une aussière ( filin de 50 mm de diamètre ) sur une longueur de 250 mètres. Sur celle ci à une profondeur de 7 mètres sont élevées dans des " chaussettes ", sorte de filet en forme de sac allongé renfermant les moules.

 

Et oui, on y pêche peu et pourtant c’est un excellent appât et qui plus est, le plus économique. Il suffit de bien la présenter, de la mettre en valeur, disons de faire la différence en la présentant d’une manière différente de celle que l’on trouve dans la nature.

Plusieurs eschages possibles :

 

                                     

 

 

 

LA MOULE OUVERTE :  on entrouvre la moule , et on décolle la chair de chaque côté de la coquille à l'aide d’un couteau sauf une partie des nerfs situé à l'extrémité de la coquille. la chair de la moule pend de la coquille, on va coudre  avec le fil du bas de ligne et l'hameçon en guise d'aiguille puis vous piquez la pointe de l'hameçon dans le nerf de la moule et faites ressortir la pointe vers l'extérieur.

 

 

LA MOULE EMBOITEE : la chair d'une ou plusieurs moules est emboîtée dans deux coquilles imbriquées l'une dans l'autre dans ce cas précis, nous ne mettrons pas de plomb à notre montage, du fait du poids engendré par l’appât.

 

 

LA MOULE à L’ASSIETTE : toute la chair d'une moule est ramenée et cousue sur une demi-coquille

 

 

LA CHAIR DE LA MOULE : on prend la chair de une où plusieurs moules que l’on va coudre par l’intermédiaire de l’hameçon. On ligotera le tout avec du fil élastique vendu chez les détaillants de pêche de manière à assurer une tenue parfaite de l’appât au bout de l’hameçon et lors des lancers.

 

 

LA BAVEUSE : on garde la moule entière, et on soulève délicatement la coquille de celle-ci(sans casser le nerf de la moule) pour y insérer un corps étranger (morceau de coquille, fer, où une autre moule etc.…). Le fait d’introduire un corps étranger dans une moule à pour effet, au bout d’un certains temps de faire baver celle-ci, qui va produire une mousse blanche, et être plus attractive pour notre poisson. Si l’on pêche dans des lieux où les moules sont abondantes, c’est un bon moyen pour différencier la moule qui est accrochée à notre hameçon de celles qui l’environnent en grande quantité lorsque l’on pêche dans les filières à moules par exemple.

 

 

Les autres coquillages : Palourde/Praire/…etc...

Il faut savoir qu’il existe une multitude d’espèces de coquillages et que la Daurade royale ne rechignera sur aucun d’entre eux où presque.

 

 

                            

 

amande                 palourde                       praire                    arapète

 

télline            myes

 

 

 

C) Les crustacés et assimilés

 

 

Ils constituent d’excellents appâts pour le recherche de la belle Royale, ils sélectionnent en général le joli poisson.

 

 

Le crabe

 

                               

Il est un élément essentiel du régime alimentaire de la Daurade car il est présent sur les différentes zones de la côte ( verts ou cranquettes dans les étangs, rose dans les fonds important, blanc de sable sur les plages, crabes voleurs sur les rochers etc.…)

Cet appât sélectionne en général des poissons de taille plus importante, mais il reste difficile à pêcher, on manque pas mal de poisson, celui broyant le crabe avec ses mâchoires puissantes il n’est pas toujours aisé de déterminer le moment opportun pour ferrer.

 

Pour pêcher avec cet appât, je conseillerais un montage avec 2 hameçons de taille réduites (N°2) comme sur la photo ci-dessous.

 

                     

 

Le crabe vert se trouve dans les étangs littoraux, le voleur dans les rochers, le blanc dans le sable en plage (les faire sortir avec une sardine), les roses certainement les meilleurs se trouvent sur les chalutiers où les petits métiers.

Celui dont la Daurade s’en délecte le plus est certainement le crabe mou, le crabe quand il mue au mois de mai change de carapace, c’est à ce moment là qu’il est tout mou et dégage de fortes effluves, il est de cette manière plus digeste et plus attractif ; certains disent que les effluves dégagées par le crabe mou sont des effluves proches de celles de l’anis.

Quand les eaux commencent à se réchauffer au mois de mai, pour le reconnaître, il y a souvent un crabe au dessous de l’autre et c’est celui du dessous qui est mou.

 

Comme pour la moule, on utilisera du fil élastique blanc transparent vendu dans le commerce pour bien fixer le crabe à l’hameçon et pour une meilleure tenue de l’appât.

 

 

 

La piade ou Bernard l’Hermite

 

            

 

 

C’est souvent l’appât qui m’a permis d’éviter les bredouilles, quand aucuns appâts ne donnaient (mourre durs/bibi etc.….), c’est très souvent lui qui à fait la différence plus particulièrement dans les canaux.

Les meilleures sont celles de roche (rocs de frontignan), les biens rouges (photos de droite)

On les trouves chez les petits métiers, chaluts et dans le commerce parfois mais à des prix de plus en plus exorbitants, l’essentiel de la production de notre région partant sur Marseille.

A escher par la queue et faire ressortir l’hameçon dans la tête car s’est toujours la tête que la Daurade viendra taper en premier.

Si sur une touche il vous manque la tête ou si celle –ci est broyer c’est bien la royale , par contre si c’est la queue qui est attaquée, alors là c’est du petit sar où de la vermine.

Pêcher fin, avec du N°2 Où N°1, si elle n’est pas méfiante elle emportera la canne, sinon la plupart du temps elle y reviendra à plusieurs reprises et parfois par de petites touches. C’est l’appât préféré du pageot.

Tout simplement excellent.

 

 

 

La crevette ou bouquet de crevette

 

                                  

 

Plus souvent utilisée pour le loup au bouchon lumineux ou autres, elle est un appât de choix pour la Daurade.

Une grosse crevette grise ou plusieurs en bouquet accrochées par la queue vivante de préférence ne laisseront pas indifférente notre belle.

Vous savez, l’appât qui fait souvent la différence c’est l’appât quelle ne rencontre pas souvent mais qui s’inscrit cependant dans une logique , c’est à ce moment là quelle sera le moins méfiante et quelle engamera plus facilement l’appât.

 

 

La gambas

 

 

 

 

C’est vrai qu’on la verrait mieux dans notre assiette que juchée sur un hameçon mais c’est un appât qui reste efficace, surtout la nuit.(gambas cuite surgelée), à décortiquer.

 

Pour conclure :

 

Voilà, je vous ai présenter les principaux appâts en matière de pêche à la Daurade ; certes il y en a d’autres : pour certains moins bons pour d’autres certainement meilleurs mais le secret est l’âme du pêcheur, il faut savoir que la plus belle femme du monde ne dévoile pas tout ses charmes (n’est-ce pas…Eric . Ordinasud).

Ce que je vous conseille, pour augmenter vos chances de prises, où pour éviter au maximum les bredouilles les jours où elles sont tatillonnent, car je vous rappelle que malgré son régime alimentaire vaste, elle ne prendra pas touts les appâts le même jour et parmi ceux quelle prendra, un sera au dessus du lot des autres et bien c’est de prendre avec vous pour votre partie de pêche au minimum un appât de chaque famille, de cette manière vous aurez un ver, un coquillages, un crustacés.

D’autre part, il faut soigner votre présentation de l’appât, un appât bien présenter c’est une force attractive de plus, des possibilités d’engamer supplémentaires et donc des prises plus importantes. C’est un poisson vorace et gourmand, donc ne négligez pas la quantité de l’appât.(une belle royale se jettera plus facilement sur un appât conséquent que sur une demi escavène quelle laissera au blanquette).

Toujours OBSERVER et essayer de COMPRENDRE le pourquoi du comment, analyser vos parties de pêches. « La mer çà se lit comme dans un livre ».

 

 

                                                                                  

 

 

 

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