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LA DORADE ROYALE 

 

 

Daurade royale : nom scientifique : Sparus aurata

Ordre : perciformes

Famille : sparidés

 

 

 

Éléments distinctifs :  Nous observons une bande dorée sur le front, entre les

yeux, et une tache à l'origine de la ligne latérale.

on dénombre néanmoins la présence de 4 à 6 fortes canines pointues à

l'avant de la mâchoire supérieure, et 4 rangées de molaires puissantes qui lui

servent à broyer les coquilles les plus rudes.

Maturité sexuelle : La dorade royale est hermaphrodite, c'est à dire qu'elle est

d'abord mâle durant les premières années de sa vie puis devient femelle à

l'age d'environ 3 ans.

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 Sa reproduction  a lieu l'automne venue (Octobre) et se poursuivra jusqu'aux

portes de l'hivers (fin Décembre), on observe des périodes de regroupements

importants à la sortie des étangs littoraux à l'automne. Elle sort des étangs

quand le mauvais temps arrive pour frayer. Elle descend au fur et à mesure

vers l'Espagne le long des côtes pour trouver et se reproduire dans les eaux

plus chaude du sud et de l'est du bassin méditerranéen. Selon des conditions

climatique du moment la frai peut avoir jusqu'à un mois de retard.

 

La Dorade appartenant à la famille des sparidés, n'est pas un poisson

sédentaire ( quoique l'on ai observé des cas de sédentarité notamment dans

l'étang de Thau), elle se déplace généralement en banc de plusieurs

individus le long des côtes. Arrivant au printemps en bordure de côte, une

grande majorité de dorades rentrent dans les étangs littoraux pour y trouver

une alimentation beaucoup plus riche et plus varié, et d'autres restent en

bordure de côtes souvent dans les filières à moules qui constituent de

véritables garde-manger pour nos belles. Jeunes elles affectionnent les

estuaires et la lagune. Lorsqu'elles arrivent au printemps nos belles sont

maigres et de couleurs blanches et quand elles sortent des étangs, elles sont

plus noires et surtout beaucoup plus grasses pour affronter la période de fraie

et l'hiver. Selon les conditions climatiques, il se peut qu'elles soit en retard ou

en avance au printemps, de même que l'automne venue, si ce que nous

appelons l'été indien s'installe il n'est pas rare de les voir allonger leurs

séjours sur les bords de la grande bleue. en fait, il faut savoir que c'est la

température de l'eau qui commande l'arrivé et le départ du poisson.

 

En Languedoc lorsque la température des étangs baisse et devient inférieure

à celle de la mer (ce phénomène se produit très vite avec le vent du nord car

les étangs sont très peu profonds. La situation inverse est valable), elles

sautent et se concentre dans les zones riches en nourriture. Par exemple dans

l'Hérault, les nombreuses exploitations conchylicoles son un Eden pour les

dorades. Elles y restent pour se gaver jusqu'a ce que la température de l'eau

sonne le départ vers des lieux plus propices.

 

IDENTIFICATION

 

La dorade se caractérise par un corps haut et comprimé avec un profil frontal

élevé. Dotée d'une nageoire dorsale unique faite d'épines et de rayons mous

tout comme sa nageoire anale. Sa caudale est fourchue. Sa robe est

argentée, d'un gris bleu sur la partie supérieure des flancs et blanc jaunâtre

sur la partie inférieure. Sa nageoire caudale est bordée d'un liseré noir

 

          Maille : 20 cm pour la Méditerranée   

 

Les dorades sont des poissons côtiers des régions tempérées et tropicales

fréquentant les lagunes littorales et les estuaires. On la rencontre en

Méditerranée et jusqu'en Bretagne.

 

HABITAT

 

Elle vit sur des fonds entre 1 et 40 mètres. Elle affectionne la proximité des

fleuves, rivières et étangs comme le Rhône en Provence et en Camargue ou

l'étang de Thau. Sa densité est très importante près des parcs à coquillages

où elle fait parfois des ravages ainsi que sur les épaves recouvertes de

moules. Elles se nourrit également de vers et de crustacés.

 

I) Présentation

 

Tout d'abord, je tiens à souligner que les informations qui vont cuivres ne font

en aucun cas parties d'une généralité et que bien évidemment il existe des

exceptions qui confirment la règle. Il est bien entendu naturel que les avis

divergent entre pêcheurs d'une même région et de régions différentes car on

ne pêche pas forcément de la même manière à Sète qu'à Marseille par

exemple, c'est la raison pour laquelle le dossier que je vous présente

aujourd'hui se base sur mon expérience personnelle vécue au jour le jour

avec la passion qui m'anime depuis pas mal d'anée.

 

A qui a t-on à faire ?

 

Le poisson que je vous pressente aujourd'hui, j'en parle souvent comme une

femme tant elle est belle, capricieuse, de caractère parfois déroutante, à

l'humeur changeante, difficile, un jour oui, un jour non, une combativité hors

norme, en entrain hors du commun mais aussi une certaine méfiance.

Méfiance que nous serons amenés à déjouer lors de nos parties de pêche

(nous verrons comment par la suite). Ce poisson dont la beauté n'a d'égal

que le surnom qu'on lui donne de part son rostre dorée, la belle aux sourcils

d'or et bien c'est la :

DAURADE ROYALE

 

Caractéristique générale et milieu naturel

 

Bien pêcher c'est comprendre :

     - Son comportement : Je le qualifierais de lunatique et d'irrégulier.

Cet état de fait, ce côté lunatique, elle le tient de son propre " caractère "

d'une part mais ce n'est pas la seule raison, en effet d'autres facteurs rentrent

en jeu et ont pour incidence de modifier son comportement parfois de façon

radicale te c'est ce comportement là qui nous fait croire en un poisson

lunatique et qui nous fait souvent arracher les cheveux de la tête. Certains

phénomènes peuvent être expliqués, d'autres laissent encore perplexe. Je

vais vous exposer quelques cas que vous avez peut-être rencontrer et tenter

d'y donner quelques explications.

 

 

1er cas : Le poisson est présent sur la zone un jour et le lendemain ou le

surlendemain plus rien :

cela arrive et même souvent, et c'est là qu'il faut observer, cela est souvent

dû à un changement de temps ou bien d'orientation de vent : le mistral

rafraîchit les eaux et fait beaucoup bouger le poisson, lequel va soit chercher

une couche d'eau plus profonde là ou les effets du mistral sont moindres, en

profondeur la T° de l'eaux  descend moins vite soit, dans notre région, le

poisson rentre dans les étangs littoraux, par fort mistral, le courant dévale à la

mer et le poisson sent les eaux plus chaudes des étangs et remonte les

canaux. De même que si le marin à souffler assez fort, on cherchera le

poisson en terre c'est à dire à la côte, c'est là quelle viendra fouiner pour se

nourrir.

 

Un autre facteur, lié à l'homme celui là, entre en jeu. Le poisson à été

déranger sur sa zone par des bateaux professionnels qui pêchent aux filets

tournants dans les zones portuaires et côtière où par des battues, si vous

arrivez sur une zone de pêche et qu'il y a de l'herbe sur l'eau et des muges

ventre à l'air, ça ne sert à rien d'insister, la matinée va être morose, le poisson

à été apeuré et s'est éparpillé.

 

2ème cas : Le poisson est présent, on le sait parce que le voisin en prend et

nous non :

Plusieurs raisons possibles, tout d'abord le matériel utilisé ainsi que le

montage utilisé (nous verrons ce cas dans la 2ème partie du dossier).

La façon de pêcher(peut-^être va-t-il les chercher plus loin que vous ? ça arrive

souvent quand on pêche à la côte).Troisième possibilité et de taille c'est

l'appât, il n'a pas le même que vous, il tape et vous rien m^me si vous avez

d'autres appâts que la dorade apprécie à l'ordinaire, là soit on s'écarte du

voisin, soit on peut rentrer à la maison. Voilà un des côtés lunatiques de la

dorade, elle mange de tout mais il peut arriver qu'un jour elle ne prend qu'un

certain type d'appâts.

Exemple d'un jour ou je suis tomber sur le poisson avec le sondeur sur un

tombant et j'avais beaucoup d'appâts, résultat, il me restait une dizaine de

crabes, j'ai pris 10 poissons et puis j'ai dû changer d'appât car je n'avais plus

de crabes et là plus rien, je lui est présenté tous les appâts possibles mais

elle n'en à pas voulu alors qu'à l'ordinaire ses appâts font parties de son

régime alimentaire, le poisson marquait toujours au sondeur mais je ne

pouvais rien faire.

Autre réflexion, adapter l'appâts à la taille du poisson, si le poisson qui tourne

fait 300 gr on ne lui présentera pas un crabe si petit soit-il, elle viendra peut-

être le prendre mais les manquer seront inévitables.

 

3ème cas : Le poisson n'est pas là, cela ne veut pas dire qu'il ne viendra pas.

En certain lieux de pêche, le poisson ne "résonne" vous comprendrez n'arrive

sur les lieux qu'à partir d'une certaine heure mors de la journée de pêche ou

bien n'arrive en ces lieux qu'avec un certain type de vent. On arrive à de

telles conclusions qu'a partir d'une observation assidue des parties de pêche.

A la belle saison, en été, lors de fortes chaleurs, le poisson ne se pêche

parfois qu'à la fraîcheur du petit matin et du soir mais aussi de façon

contradictoire avec l'affirmation citée ci-dessus, entre midi et 14 heures quand

le soleil est au zénith. Il faut pêcher quand le poisson est là, et le poisson est

là que quand certaine conditions sont réunies. Par exemple au tunnel, pour

les connaisseurs, en bateau, on tape rarement avant 9h. De même qu'au

mistral, pour ceux qui osent tenter l'aventure on observe bien plus de prises.

En plage, le poisson peut-être cantonner qu'à une certaine profondeur 8-10m

où 10-12m par exemple, si vous pêchez dans les fonds de 6m ou dans les

fonds de 15m vous ne prendrez rien. N'hésitez pas à changer de lieux si vous

êtes en bateau, à la mer où bien en étang car si le poisson est présent, on le

voit assez rapidement, La DAURADE, il faut la traquer.

 

 

- La nature du milieu naturel dans lequel on pêche (nature des fonds)

 

Tout d'abord, on ne pêchera pas de la même manière et peut-être avec le

même appât si l'on pêche sur un fond de sable, de roche ou dans l'herbil

(algues), nous le verrons dans la 2ème partie du dossier.

D'autres part, ce poisson comme tout autre poisson aime à se trouver sur des

fonds "accidentés" de ce fait, en mer cherche les cassures, les tombants

(endroit qui passe brutalement de 6m à 9m par exemple), chercher les zones

sablo-rocheuses où bien les zones connues comme poissonneuse car il

existe un garde-manger à leur porté (filière de moules en mer).

Dans les étangs, cherchez ce que l'on appelle chez nous les tocs

(ensablement, le fond remonte nettement sur quelque mètre puis redescend,

si le poisson n'est pas présent, cherchez les bancs au milieu des herbils, où

bien les parcs ostréicoles. Il faut savoir reconnaître la nature du fond (dur,

mou, coquillage, sable, herbe)

 

- C'est aussi analyser les résultats positifs où négatifs d'une partie de pêche :

En fonction de divers facteurs qui peuvent rentrer en compte

(vent/courant/état de la mer/appâts) Cherchez à comprendre toujours le

pourquoi du comment tout comme pour les réussites, l'échec permet de

progresser s'il est analyser à la loupe. A force d'observations et ensuite

d'analyses pertinentes vous verrez, vous parviendrez à arriver à des

conclusions qui vous aideront à progresser. Beaucoup de choses de

recoupent.

 

               

                                                            A SUIVRE

 

 

 

 

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